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C'est pas rare de voir à la télé (ou au cinéma) des plans accélérés de mouvements de foule, de fleurs qui poussent, ou de n'importe quoi qui se déroule sur une longue période.

Souvent la caméra reste fixe, et on ne remarque pas toujours quand elle bouge. En effet, pour que son mouvement (qui est lui aussi accéléré) ne gêne pas le spectateur, il faut conserver le rapport de vitesse entre ce que l'on veut montrer, et la vitesse de son déplacement.

Bien sûr, le déplacement et la vitesse de la caméra se calcule sans problème, mais le rapport reste à determiner "au feeling", pour que le déplacement se fasse complètement du début jusqu'à la fin de la prise de vue.

Les professionels utilisent tout simplement un dolly sur rails droits ou courbés, avec un tracteur piloté numériquement, qui le fait avancer un peu à la manière des moteurs pas à pas.

 

En utilisant le même principe, on peut faire la même chose à plus petite echelle, avec des rails qu'on a pu voir quand on était gamins.

Pour les essais, le camescope était simplement attaché à la motrice avec une sangle en nylon. On peut voir les acoups sur la vidéo, dus à l'intertie de la caméra. On peut les attenuer en fixant la caméra plus fermement.

On ne peut pas faire reposer la caméra sur un wagon tracté, puisque la motrice patinerais.

Le variateur de vitesse Lego utilise un simple LM317 avec un selecteur rotatif pour la polarité et la résistance de réglage de tension. La plus basse tension est de 2.8v et ne fait même pas avancer la motrice lorsque la caméra est posée dessus.

Vient alors au secours la PWM basse fréquence, dont les effets néfastes peuvent être négligés puisque la vidéo sera rendue plus "fluide" après l'accéleration.

 

Avec les 600gr du camescope sur le dos, la motrice n'avance d'une distance à peu près constante que lorsque l'impulsion dure plus de 20ms, en dessous elle n'a pas le temps de "décoller".
On peut calculer la durée de l'état bas pour parcourir la distance que l'on veut à la bonne vitesse.

Formule pour calculer le temps à l'état bas à partir de tout le reste:
Tb = Th*Dp*((Tf*Acc)/Dt)
Avec Tb en ms, Th en ms, Dp en mm, Tf en s, Acc sans unité et Dt en mm.

Exemple avec un demi cercle:
Distance totale à parcourir: Dt = pi*R = pi*320 = 1005mm
Durée minimum à l'état haut: Th = 20ms
Distance parcourue pendant cette durée: Dp = 3mm
Durée de la vidéo finale: Tf = 30s
Accéleration: Acc=16

Temps de repos: Tb = 20*3*((30*16)/1005) = 28.6ms

 

Le schéma est minimaliste mais comporte quand même une petite protection (j'en ai marre d'avoir des µC avec des ports grillés).

PC5, en provenance directe d'un ATMega8 contrôle l'entrée de l'optocoupleur par le biais de R1. Sa sortie pilote un IRF640 à travers R2, avec R3 pour tirer sa grille à la masse. D1 est là pour éliminer les pics de tension sur les front descendants (bien que l'IRF640 en possède déja une).

Notez la séparation des masses...

 

L'oeil averti pourra voir ici que les masses étaient toutes reliées ensembles, j'ai vu mon erreur après avoir fait le schéma.

La logique coyote veut que le schéma soit fait uniquement après que le vrai montage soit fait.

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